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Les tribulations d'une cinéphile en herbe

Les tribulations d'une cinéphile en herbe
  • Vous avez toujours aimé le cinéma ? Vous cherchez des gens avec qui en discuter ? Vous avez toujours rêvé de découvrir les métiers de cet univers et de rencontrer des personnes influentes dans le milieu ? Le Grain à démoudre l'a fait.
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11 février 2014

Petit coup de pub démoudrophile !

Salut les copains !

Oui. Je sais. Je n’ai pas donné de nouvelles, et ce n’est pas bien, pour vous lecteurs, qui lisaient avec amour et impatience mes chroniques. Du coup, si vous êtes encore là, je m’en excuse et vous promets de reposter un peu plus régulièrement. En tout cas... Je vais essayer. J’ai de la matière pour ces prochains jours en plus.

Mais aujourd’hui, zoom sur un de mes camarades organisateurs, Monsieur Arnaud. Arnaud a 16 ans, il est au lycée Jean Prévost à Montivilliers VPT mes frères, il aime le cinéma naaaaaan ? Sans déconner, faire des films d’horreur étranges en université au festival, parler avec tout le monde, et rire très fort. En gros, je l’aime bien. Quand on rigole en même temps, c’est jamais très discret. Blague à part, c'est jamais discret. Peu importe avec qui je rigole.

 

Nous voilà, en mode beaux gosses, avec Ambre, la petite blondinette à nos côtés.

 

Cette semaine, Arnaud a eu une bonne, une très bonne idée. Celle de surfer sur la vague du mouvement « Happy from », en référence à la très entraînante musique de Pharell Williams, Happy. Certains youtubeurs se sont appropriés ce tube dansant et rythmé, et en font ont fait une version dans leur ville, mettant en avant les habitants et leur vision du bonheur sous forme de pas de danses. C’est donc au tour du Havre, notre très chère ville Océane, d’avoir sa propre vidéo. Let’s dance my friends !

 

CLIQUE LA.

 

La rouquine infernale

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26 novembre 2013

Attention, article plein de love, de paillettes, et de cœurs qui volent.

Ce matin quand je me suis levée, y’avait personne dans le lit d’à côté en même temps.. Je dors dans un lit double, alors forcément.., pas de morceaux de pain volés en pleine escapade nocturne sur la table de nuit, ni de petites chorégraphies en sous vêtements Caroline, je t’aime, et envolées lyriques en chanson sous la douche. Cette fois ci, c’est officiel, la semaine du grain est bien terminée.

 

Alors oui, c’est carrément triste. J’ai passé la journée la plus apocalyptique de mon merveilleux mois de novembre à regarder toutes les photos, les petits journaux, les bandes annonces de film, les FB des nouveaux et anciens copains... Enfin bref, vous l’aurez compris, j’aurai bien aimé être en études à ce moment là, histoire d’éviter de pleurer toute seule dans mon coin. Au moins, l’année dernière, les Infocomiens savaient ce qui m’arrivais, et me soutenaient dans ma déprime post-festival Big Up à Nina

Mais ça suffit. Ravalons nos larmes et rangeons nos mouchoirs au placard, déjà parce qu’on ne se dit pas Adieu. C’est pas comme si la fin du monde venait nous toucher demain, et qu’on allait tous mourir dans d’atroces souffrances sans avoir eu l’occasion de refaire la fête tous ensemble. L’année prochaine, on recommence, et encore l’année d’après, et encore et encore et encore et encore ! Et ça, ça promet des années de love, de bisous, de conneries, de photos et de vidéos à venir !

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je trouve que cette année marque le début d’une nouvelle ère démoudrophile. Déjà, parce qu’on a fêté notre 30ème nouvel arrivant, et que ça mériterait de sortir les bougies. Ensuite, parce qu’on attire tous les ans un peu plus de monde, que ce soient les fidèles toujours au taquet, des petits nouveaux curieux, ou même des gens qui ont vu de la lumière, et qui se sont dits « pourquoi pas ? ». On commence tous à se connaître, c’est la grande famille du grain à démoudre, et à ce que je sache, pas de gros clash à notifier cette année parmi les jeunes, si ce n’est quelques effusions de type « arrêtez de parler trop fort, ça donne la migraine », ou même « hé, t’as piqué mon ticket boisson ! ».

J’aimerai vous dire à tous un gros merci, à vous mes copains d’abord, mes amis, mes amours, parce que quand même, on peut se l’avouer, le grain à démoudre sans les jeunes, ça n’existerait pas. Ca n’existerait pas, et on aurait pas la chance de vivre chaque année cette semaine de rêve à temps complet. Merci de me faire rire, sourire, pleurer avec vos conneries, vos petits mots gentils, vos sourires, vos bêtises, votre présence tout simplement. Chaque année, vous me surprenez, et je me sens toujours aussi bien avec vous, et ça pour des années encore. Vous me faites rêver, et la seule chose que j’ai à dire c’est merci. Et que je vous aime, petits nouveaux comme les plus vieux, qui me supportent depuis tout ce temps.

J’aurai une tonne de remerciements à faire, notamment à l’équipe des 4 fantastiques qui bossent à l’élaboration du festival au quotidien : William, Eloïse, Jocelyne et Camille. Je crois que sans eux non plus, le festival ne serait pas ce qu’il est. Et pour avoir intégré leur folle équipe en tant que stagiaire infernale, je peux vous dire qu’il s’en passe des choses au bureau. Parfois, ils ont envie de craquer, d’exploser, de tout envoyer promener, parce que « vous comprenez c’est compliqué avec la crise », et malgré tout, ils sont encore là, pour nous, à bosser comme des fous pour nous donner la possibilité de faire quelque chose bien. Et je vous demande un tonnerre d’applaudissements pour eux !

 

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Il y a aussi tous les bénévoles, toutes les petites mains présentes au festival pour la vaisselle, le ménage, la mise en place de la déco, des ateliers, des repas, de l’accueil... Des choses auxquelles on ne pense pas forcément, mais qui sont indispensables lors d’un événement comme celui là. Je leur fais douze milliards de bisous et les remercie chaleureusement. Et ils sont nombreux ! Michèle, Jean-Noël, Cathy, Martine, Bernard la moustache, Jany, Sophie la Madame Câlin, Juliette, Véronique, Lisa, Lucas le photographe de choc, Betty, Brice, Kévin, Jean-Carl, Marie, Marc-Henri, Nicolas, Mélanie, JED, Mika, Simon on ne vous ne le dira jamais assez, mais on vous surkiffe grave. Et un jour, dans la cuisine, on fera une soirée mousse avec la vaisselle des jurys. Voilà. C’est dit.

Remerciements aussi à Claire, l’attachée de presse, qui nous a ramenés de nouveaux copains médias cette année, et puis à Clara, la Madame Facebook, qui nous a tous gentiment bombardés d’invitations et autres vidéos à faire partager, mais qu’on adore quand même, surtout quand elle nous appelle «ses petits chats» et parce que gonfler des ballons du grain avec elle, c’est marrant. On oublie pas non plus le vieux président, Laurent, dont les blagues ne sont plus à refaire, et le jeune président, Baptiste, qui a une fantastique casquette. Je sais, c’est hors sujet, mais je m’en fiche.

Un GROS merci aussi à tous nos jurys présents lors du festival d’avoir accepté notre invitation de ce week-end, le grand jury, le jury Jean Prévost, et mes copains du jury cinéphile avec qui les repas, les histoires du soir, et les blagues coquines ont rajouté un peu de piment à l’aventure. Sans oublier non plus les invités du festival, les réalisateurs et producteurs de films en compétition, qui nous ont permis d’en apprendre encore et encore sur cet univers qui nous réunit tous: le cinéma.

 

The 60 Most Beautiful Cinemagraph GIFs

 

Un merci tout particulier aussi à David, le réalisateur de choc du petit journal, sans qui mes boulettes n’auraient jamais été découvertes par le grand public. Et oui, c’est un merci, parce que quand même, c’est plaisant les gens qui te disent en sortant de la séance On a adoré le moment où vous ouvrez les enveloppes et que vous n’arrêtiez pas de répéter « oh merde ! », ou encore Vous vous prenez souvent la caméra dans la tête ?. Merci. Grâce à toi, j’ai trouvé ma nouvelle vocation : clown. Ou comique, comme tu veux.

Je suis persuadée qu’avec ma petite tête, j’ai oublié des gens, et pour cela je m’en excuse, mais sachez tous autant que vous êtes, que, grâce à vous, j’ai passé une très belle semaine, riche en émotions, en rencontres, en fous rires et en découvertes, une semaine que je n’oublierai pas de sitôt.

Parce que le grain à démoudre, ce n’est pas simplement un festival de cinéma. C’est aussi une grande famille. Il suffit que vous veniez une seule journée pour voir à quel point c’est le love, et à quel point on est content d’être là. Alors oui, comme dans toutes les familles, parfois ça s’engueule un peu, ça crie, ça boude, ça fait des siennes, ça pleure, mais surtout, ça s’embrasse, ça se fait des câlins, ça se conseille, ça discute, ça rigole, ça dit n’importe quoi, ça fait des conneries... Et surtout ? Bin... ça rend heureux.

 

Ou tout à fait hystériques aussi.

 

Si vous avez participé à cette belle aventure, vous pouvez liker, commenter, partager, en parler autour de vous, et revenir l’année prochaine pour revivre tout ça avec nous. Et si vous l’avez manqué ? Et bien... Vous n’avez plus qu’a pleurer en allant traîner sur le site de l’association, à regarder les photos et les petits journaux en vous maudissant de ne pas avoir eu la bonne idée de venir nous faire un petit coucou.

Mais je suis quelqu’un de gentil. Très gentil même. Alors je vous propose un truc. Dans les semaines à venir, pour se rappeler ensemble de cette incroyable semaine, je vous propose en exclusivité... le compte-rendu du festival. Jour par jour. Je sais. Oui, je sais que vous m’aimez. Je reviens donc très vite pour de nouvelles aventures, alors restez connectés !

 

 

LOVE LOVE LOVE.

Du grain à démoudre ? C’est pour la viiiiiiiie ! 

La rouquine infernale

7 novembre 2013

Quand les jeunes font la fête!

Coucou les petits loups !

Hier soir, c’était la grosse teuf pour du grain à démoudre ! Enfin, quand je dis grosse teuf, c’était plutôt soirée posée au Zazous, bar du Havre placé juste en face de la Galerne. Des petites tables rondes, des banquettes colorées, un grand bar central, des guirlandes et des litres de bière, voilà l’ambiance de la soirée. Ce bar a la particularité d’organiser chaque mois une séance de blind test, et ce soir, c’était nous les petits chanceux qui organisions la playlist avec comme thématique...

 

 IMG_0981

LES MUSIQUES DE FILM !

(MON DIEU! COMME C’EST ORIGINAL POUR UN FESTIVAL DE CINEMA!)

5 parties de 20 sons, entrecoupées par quelques minutes de :                                                               pause pipi/clopes/jevaisreprendreunebièreaucomptoir/viensondistribuelesflyersdugrain. Donc quand tu comptes bien... Ca fait une sélection de 100 morceaux, dans la joie et la bonne humeur, comme vous pourrez le constater sur ces fantastiques photos de jeunes épanouis et heureux de vivre.

 

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Nos têtes de kéké, de gauche à droite : Tao, moi même, Josépha et Ambre.

 

Début tout en douceur avec les dents de la mer, Gladiator, et il était une fois dans l’Ouest. Au bout de la salle, nous quand je dis nous, généralement, ce sont les jeunes en fait nous sommes installés, une fiche de réponses à la main et un stylo, prêts à dégainer à la première seconde. La quatrième chanson ? 2001 l’Odyssée de l’espace ! Alors forcément, on crie, on hurle, on est content et on est fier, parce qu’on est pas sans rappeler qu’on aura la chance de le diffuser pendant le festival sous une forme inédite : un ciné-concert présenté par le groupe Zone Libre dont le guitariste George Teyssot-Gay est le co-fondateur du groupe Noir Désir.

 

Les chansons s’enchaînent. Avec Josépha, on est heureuses de retrouver les demoiselles de Rocherfort, Cabaret, Hair, Grease, Dirty Dancing, New York New York, Chicago, West Side Story, Moulin Rouge, Mamma Mia, ou tout simplement «lescomédiesmusicalesoùçachanteetçadansetoutletempslqu’onconnaittoutesparcoeur». On rigole aussi de la présence de certains Disney, comme le Roi Lion, où la merveilleuse chanson d’introduction sous le soleil levant nous fait bondir sur les fauteuils.

 

Le Roi Lion - C'est l'histoire de la vie

Comment tu veux résister toi ?

 

Entre deux pauses, distribution des quatre volets, un petit tour à Carrefour tu comprends, l’appel de l’estomac, des petites danses improvisées et des regards TRES LOUCHES en coin Raphaël si tu me lis.

22h35 : fin de la partie, et début des comptes. Josépha, Raphaël et moi aidons au compte des points de chaque équipe. Un moment très studieux, n’est ce pas?

 

Ne me demandez pas pourquoi j'ai la bouche ouverte...

 

Le grand gagnant de la soirée? Les Poulidor, grand lauréat de pass pour le week-end de compétition. Si ça c’est pas la classe.. Je ne sais pas trop ce que c’est !

Et nous?
On ne vous dira pas combien on a fini. Ce serait un peu la loose pour des jeunes organisateurs d’un festival de cinéma. Secret jusqu’au bout !

A très vite pour une prochaine soirée !
La rouquine infernale

6 novembre 2013

Interview, micro, et tasse de café

Salutations mes chers camarades !

Ca y est ! Nous voilà dans le top 10 des derniers jours à attendre pour le début du festival, et on peut dire que c'est assez speed. Je ne suis pas encore allée au bureau pour tater la température honte à moi ! mais je suis persuadée que ça chauffe, et pas des moindres, sous les casquettes d'Eloïse et William

Un top 10 qui nous donne l'occasion de revenir sur les différentes actions menées par nous, jeunes organisateurs, avec l'aide de Claire Boucher, assistante de presse sur l'évènement du festival, et de Clara, responsable de la communication sur les réseaux sociaux. La mission ? Communiquer un MAXIMUM sur le festival, son programme, et sa particularité, à savoir celle d'être un festival organisé par des jeunes de 12 à 25 ans. Retour sur nos actions collectives

 

La Conférence de Presse

AAAAAAAAH, la conférence de presse ! Comment vous dire? Si vous avez déjà lu d'anciens articles de ce blog, ce n'est pas la première fois que vous devez lire cette pratique tout à fait répandue dans le milieu de l'évènementiel, la conférence de presse. J'étais d'ailleurs chargée d'en préparer une lors de mon stage, souvenir fort sympathique d'ailleurs ! Cette année, elle avait lieu dans un petit cinéma Havrais, le Studio, avec qui nous travaillons souvent. Fait davantage cohérent puisque faire la présentation d'un festival de cinéma dans... un cinéma bin.. Bin ça fait bien en fait

Nous étions 9 jeunes de présent ce jour là, et on peut dire que l'ambiance était plutôt détendue. Enfin, ça dépendait de qui hein Josépha? mais certains jeunes prenaient la parole en public pour la première fois, et j'imagine très bien dans quel état de stress ils devaient être "Je me souviens.." on dirait une vieille mamie du grain quand je dis ça. La peur de dire une boulette.. Hein moi même? HAHAHAHA sourire interne. Bref. Tout s'est trèèèèèès bien déroulé. Le fait que les journalistes et nos partenaires soient installés dans de gros fauteuils moelleux à une certaine distance de nous, qui étions assis en rebord de scène, plutôt que face à nous autour d'une table, je pense que ça nous a permis de nous détendre. Il y avait un côté intimiste, comme une réunion de vieux copains artistes qui prennent un rendez-vous pour aller se prendre un café tous ensemble au grain à démoudre pouce vert. Ca fait un peu bisounours dit comme ça, mais c'est vrai qu'on était à l'aise, et que ça c'est ressenti. 

 

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Nous sommes des jeunes très studieux.. A part le machin flou, parce qu'il bouge tout le temps

 

 

Récompense de la MAIF

Alors oui. Voilà. Depuis plus de 5 ans, Eloïse se bat corps et âme au quoidien et je peux vous dire que je l'ai vu, et que c'est pas rigolo tous les jours pour nous dénicher de nouveaux moyens de financement puisque tu compends, c'est la crise partout. Autre les recherches de sponsors, de mécènes et de partenaires financiers, les fondations peuvent être un bon moyen de rapporter un peu d'argent. En gros, en très gros, une fondation, c'est un organisme qui récompense des actions qui mettent en lumière la jeunesse et la culture. Ce n'est pas toujours le cas, mais ce sont celles que le grain à démoudre cible. Généralement, on doit préparer un gros dossier dans lequel on présente l'association, ses avantages, ses particularités, ses actions, et après de longues heures de travail, on envoie le dossier et on attend. Et parfois, ça marche

Dans le cas présent, c'est la MAIF qui a décidé de nous récompenser, en nous attribuant le deuxième prix national de sa fondation. La classe! Et qui est-ce qui va avoir encore plus la classe lors de la remise officielle du prix à l'ouverture du festival ? C'est nous !

Pour plus de renseignements, allez faire un petit tour 

 

 

 

 

Interview presse et radio

Quand on est au grain à démoudre, oui, parfois, on peut se la péter. La preuve en est avec ma photo de profil Facebook où je pavane gentiment devant les micros de France bleu Le Havre, la moue légère et frivole, l'air tout à fait naturel, en mode "Je suis à ma place, regardez comme je suis fraîche". Plus sérieusement, cotoyer les médias à un petit côté grisant, surtout quand on a envie d'en faire son métier. PETITE ANNONCE : si vous recherchez une jeune femme dynamique, joviale et souriante pour une alternance en journalisme, n'hésitez plus, je suis toute à vous

On a donc eu la chance de papoter avec Résonance, présent à la conférence de presse Hey, vous voulez nous faire un petit son? Il nous faut une voix de fille, et des voix de garçons qui font des blagues et France Bleu, où nous avons été cordialement invités, et de raconter notre expérience à certains journaux locaux, comme Le Havre libre. Donc si vous voyez "du grain à démoudre" dans un journal ou que vous l'entendez à la radio, ne vous étonnez pas !

 

Nan mais forcément, quand on est aussi beaux.. Bon, ok, j'arrête.

 

Genre nous dans Paris Normandie sisimagueule.

 

Quand je flood sur Facebook

Forcément, fallait s'y attendre. Depuis deux ans à peu près, une vraie communication se fait sur les réseaux sociaux, surtout Facebook et Twitter, permettant de toucher au plus près un maximum de personnes. Cette année, c'est Clara qui est chargée de l'affaire, ce qui ne m'empêche pas de bombarder tout mon réseau à coup de "Soirée Blind Test aux Zazous" et de "Ouverture du festival le 16 novembre". Ce sont mes petits camarades qui sont contents, c'est moi qui vous le dis !

 

A très vite pour de nouvelles interviews, et de nouveaux articles !

La rouquine infernale

5 novembre 2013

La stagiaire infernale, LE COME BACK.

Salutations chers camarades !

C'est avec une joie incommensurable que je vous annonce mon grand retour sur cette plate forme de blog pour pépertuer mes missions de stagiaire, à la seule différence que je ne suis plus stagiaire même plus étudiante d'ailleurs mais juste une jeune organisatrice comme les autres. A moins de deux semaines du festival, le coup de feu est donné, et on vous attend tous très nombreux !

 

DU 16 AU 24 NOVEMBRE 2013

 

Pour plus d'informations, allez consulter notre site internet  http://www.dugrainademoudre.net/

Dans les prochaines articles, retour sur notre actualité presse, le tournage des jeunes, le programme détaillé... Bref, de la matière, du biscuit, de quoi vous en mettre plein la panse

Alors à très vite les petits chats !

La rouquine infernale

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6 juin 2013

Fais moi peur.

Avant-hier, mission de stagiaire de folie.

« Mathilde, tu te souviens de la rencontre avec le service culturel d’Harfleur, et les jeunes ? Tu sais, pour l’atelier de films d’horreur. Bin je vais les voir demain. Il me faudrait des petits extraits à leur diffuser, tu vois, histoire de leur montrer ce qui se fait de mieux dans le genre. Tu t’en charges ? »

J’aurai dû refuser. J’aurai dû, mais je ne peux pas dire non à William, pas à trois jours de la fin de mon stage ne pleurez pas tout de suite !, et pour un motif aussi stupide que : j’ai peur des films d’horreur. Alors tu me diras, c’est le but du genre casse dédi à ma rouquine. Regarder un film d’horreur et/ou d’angoisse, c’est uniquement dans le but de se faire flipper grave. Ou parce qu’on est maso, adepte de l’hémoglobine, ou tout simplement complètement marteau dans sa tête, mais ceci n’est pas la sujet.

Me voici donc à la conquête de différents extraits sur une thématique aussi joyeuse que sympathique : les films d’horreur.

 

Je crois que celui par lequel j’ai commencé, c’est Paranormal Activity. Parce que je suis tombée sur un article qui le nommait en premier, et du coup, ça m’a rappelé mon premier visionnage du film. C’est débile, mais en soi, il n’est pas le film le plus flippant de la planète terre, encore moins quand il s’agit de le regarder sur ton canapé enveloppée sous une dizaine de couettes, assise entre ton frère, ce mec gros consommateur de film d’horreur, et donc totalement bargeot, et d’un copain qui l’avait déjà vu. Je ne flippais pas. Je vous jure que je ne flippais pas. Mais quand cet imbécile de copain a soulevé la couette pile au moment où celle du film se soulevait comme par enchantement… Mais quel con, quel con !

 

Honest Trailer : Paranormal Activity VOSTFR


Moi, perso, je me serai barrée hein.
 

Paranormal Activity, c’est un concept sympathique de base. Un couple qui vient d’emménager dans une maison, qui s’avère particulièrement flippante puisqu’elle est « victime » de phénomènes paranormaux. Pour pouvoir observer de près ses « choses étranges », puisqu’on ne sait pas trop de quoi il s’agit, le couple décide de mettre des caméras partout. A certain moments, on sursaute. On s’y croirait presque tellement l’effet de la caméra est nature. Mais après, les suites, c’était pas forcément la peine. Je me suis contentée du 1. L’histoire de la couette, ça m’a traumatisée.

 

Instinctivement, mes souvenirs me ramènent à mon deuxième souvenir de film d’horreur, dans le genre sériesuperlonguequin’enfinitplusmaisquetuesobligéderegarder : SAW.

 

Elle a l'air de tellement s'éclater

 

Je m’en souviendrais toute ma vie.

C’est mon frère, encore cet innocent petit personnage, qui m’a tentée, avec des copains d’enfance, de regarder le premier. Et contre toute attente… J’ai adoré. MAIS GENRE VRAIMENT. J’ai été fascinée par le tueur au puzzle, les pièges tellement glauques que je me demandais de quel esprit ils étaient sortis, l’ambiance froide des images, et le retournement de situation final… Bon dieu, j’étais soulevée, toute retournée. Mon frère a osé le « On enchaîne directement avec le 2 ? ». Ce à quoi j’ai répondu par un grand « PAS MAINTENANT, laisse-moi me reposer. 

J’ai dû attendre cinq bon mois avant de voir la suite. Toujours mon frère, et ce même copain d’enfance, qui s’étaient dit qu’une petite soirée SAW, ce serait quand même rigolo, et qu’avec la flipette rouquine que je suis, ce serait encore plus rigolo. J’ai accepté. Quelle erreur. Déjà parce que, comme les Pringles, dès que tu commences, t’es obligé de finir, sinon tu ne comprends rien à l’histoire. En fait, on te mène en bateau depuis le début. Ce qui se passe dans le 1, tu ne vois que la résolution dans le 7, avec des petits indices parsemés dans les films du milieu. Mais je reconnais, c’est prodigieux ce qu’ils ont fait : une fois la série commencée, tu dois tout regarder sous peine d’être condamné à ne jamais savoir le fin mot de l’histoire. Et pour en arriver à ce sésame final, et bin tu morfles, mais quelque chose de sévère. Parce que le glauque de l’épisode 1, tu le retrouves puissance 1000 dans le 2, le 3, le 4, le 5 et le 6.  Plus on avance dans la série, plus c’est glauque. FANTASTIQUE.

 

J'aime bien les petits extraits moi, c'est toujours coolos.

 

Fuyons tout ce sang sale pour ne nous intéresser qu’a l’angoisse pure, la montée d’adrénaline, et l’explosion de tensions, avec notamment un film, pour ne pas dire THE film, Shining du grand Stanley Kubrick. Celui-là, tout le monde le connait, pas la peine d’en parler pendant trois heures, mais bon sang. Il est incroyable, du pur génie. Et Nicholson, on n’en parle même pas. Coucou le gros pet au casque.

 

 

Coucou beau gosse.

 

Je ne me souviens pas vraiment du premier visionnage de ce film, parce qu’on l’a tellement vu après, que ce soit en classe audiovisuelle à Jean Prévost, au grain comme film du patrimoine, ou simplement le générique et sa musique en module complémentaire avec l’IUT, il y a toujours un moment où on retourne à Shining, telle une évidence. En même temps, quand tu vois la maîtrise du scénario, cette folie qui monte, monte, et finit par nous exploser au visage, le jeu des acteurs, même le gamin est flippant perso, si mon fils parlait à son doigt, ça me ferait TELLEMENT flipper, le lieu de décor, cet hôtel abandonné tout en symétrie, avec ses moquettes et ses tapisseries particulièrement affreuses, et son labyrinthe les fans de symbôlogie ont dû avoir un orgasme en regardant ce film, c’est pas possible autrement. Bref. On pourrait faire une chronique entière sur ce film, voire même écrire une thèse, un roman, un mémoire de 128 pages, ou je ne sais quoi d’autre, mais j’ai promis que je m’en tiendrai à mes missions. Celle de trouver DES films, et non pas me centrer sur un seul.

 

Comment s'en passer ? Sérieusement.

 

Autre souvenir, autre aventure angoissante : la Casa Muda.

Celui-là, il est plus connu sous son titre anglais, « The Silent House ». La casa muda, c’est un film de 90 min à peu près, filmé en « un plan séquence » (presque, on pourra remarquer à la fin du film une coupure, et une autre vers le milieu, mais on en tient pas rigueur) avec un appareil photo d’une excellente qualité déjà utilisé pour le film « Rubber », mais oui tu sais, le pneu meurtrier. L’histoire ?

La voilà 

Laura et son père Wilson s'installent dans une maison à la campagne pour la retaper sur demande de son propriétaire qui souhaiterait la mettre en vente au plus vite. Ils passeront donc la nuit sur place avant de commencer les travaux le lendemain matin. Tout semble se passer pour le mieux avant que Laura n'entende un bruit provenant de l'extérieur mais devenant de plus en plus fort au premier étage de la maison. Wilson s'aventure donc en haut pour voir ce qu'il en est tandis que Laura l'attend seule au rez-de-chaussée...

Merci allociné pour ce petit pavé qui aurait pu se résumer en une phrase, merci.

 

Je me souviens particulièrement bien de ce film parce que je l’ai vu à la Quinzaine des réalisateurs lors de mon deuxième festival. J’étais avec tous mes petits camarades de classe, en me demandant ce que pouvait bien être le film, puisque je n’avais pas pris le temps de regarder le synopsis oui, c’est ça aussi, la magie de Cannes : rentrer dans une salle sans savoir ce que tu vas voir, et c’est quand ma prof s’est levée et a dit « Vous êtes prêts pour un film d’horreur ? » que j’ai regardé ma voisine d’un air penaud et que j’ai hurlé « Naaaaan, je veux sortir ! ». Résultat, je ne suis pas sortie, ma voisine m’a calmée, et la lumière s’est éteinte. Les premières secondes du film resteront pour moi les plus traumatisantes : un grand panneau noir, et quelques phrases écrites en blanc, dans une police très scientifique « Histoire inspirée de faits réels ». Le regard de ma voisine non plus je ne l’oublierai pas. On s’est tournées l’une vers l’autre, au ralenti, en mode « OHMYGOD ». On s’est donné la main pendant tout le film. Bande de pisseuses.

Non sérieusement, c’est l’une de mes expériences cinéphiles les plus flippantes à ce jour. Déjà parce que je ne suis pas habituée à ce genre cinématographique, mais surtout parce que celui-là est particulièrement bien réussi à mon sens, aussi bien dans son esthétique que dans son histoire. La communauté de fanatiques du genre l’a pas mal décrié en prétextant que ce n’était pas très compréhensible, surtout avec la fin. Mais moi je m’en fiche. J’ai tout compris. Et n'empêche que. J'ai conseillé mon frère, et toujours le même pote d'enfance, de regarder ce film. Et bin, ils ont moins fait les malins après hein !

 

Ca donne envie hein ?

 

 

Pour clore cet article, je vous parlerai de MON film traumatisme.

Le silence des Agneaux.

Comment vous expliquer ?

J’ai été à la fois complètement traumatisée et littéralement fascinée par le personnage d’Hannibal, merveilleusement interprété par le génialissime et Ô combien troublant Anthony Hopkins. Je veux dire, un tueur en série cannibale ne devrait pas me faire autant d’effets. Ce n’est pas normal. Et pourtant, bien que l’angoisse montait constamment, je ne pouvais m’empêcher de me dire « Je ne voudrai pour rien au monde me retrouver à moins de 5m de cet individu, mais quand même, j’aurai bien aimé être à la place de Clarisse ». Pas du tout un comportement de psychopathe, je le vis bien merci.

 

Tu te calmes TOUT DE SUITE !

 

Je crois que ce que j’ai vraiment adoré par dessus tout dans le film… Bin c’est le titre.

Je ne sais pas comment vous expliquer, mais ce film va bien au-delà du simple film d’épouvante, ça glace le sang, et en plus de ça, on trouve le temps d’être « poétique ». Enfin, c’est un bien grand mot, mais j’ai adoré ce passage où l’on comprend d’où vient le titre, et cette histoire d’agneaux. Parce qu’à première vue, quand tu vois Hannibal, tu te dis que ce n’est pas vraiment des agneaux qu’il aime manger lui, mais plutôt ta main ou ton foie. Autant la tension te prend aux tripes pendant une bonne partie du film, autant il y a des passages d’une grande retenue, des paroles très réfléchies, surtout quand Hannibal est présent dans la séquence, et qu’il analyse la jolie Jodie. Cette remarque n’a strictement RIEN A VOIR, mais ça m’avait choqué au visionnage : Jodie Foster reste canon, même après un long footing et des grosses auréoles sous les aisselles. Voilà. C’est dit

J’ai souvent repoussé le visionnage de ce film. J’en avais tellement entendu parler, et comme, vous le savez maintenant, je suis une flipette, ça ne me tentait pas des masses de me faire peur comme ça, gratuitement. Mais comme c’est l’œuvre de Jonathan Demme, le réalisateur de mon film fétiche, Philadelphia, je me suis dit qu’il fallait que je le voie. Je glandais dans mon lit, surement un jeudi après-midi en début d’année, et je l’avais sur mon disque-dur. Et hop ! Heureusement qu’il était 16h, que j’étais en plein jour, et pas toute seule dans la maison, sinon je ne sais pas comment j’aurai fait pour tenir.

 

Allez. Un petit dernier pour la route !

 

 

Voilà, c’est fini pour le moment !

Si vous avez envie de me faire peur, proposez-moi vos idées, je suis sûre que ça peut m’intéresser.

 

La stagiaire infernale

5 juin 2013

Les Cas de Cannes, prise une.

Et un petit article cannois pour la route, un !

Il y a encore tellement de choses à raconter sur Cannes et son festival que je ne sais plus par quoi commencer… Mais s’il y a bien un truc dont je ne vous ai pas encore parlé, ce sont les Cannois. Alors bien sûr, on s’éloigne un peu du post de cinéphile accomplie que je suis, mais je ne résiste pas à l’envie de vous parler un peu des différents « cas » rencontrés lors de mes différentes venues au festival. Pour le plaisir. Et surtout, parce que c’est rigolo. Et que des fois, on a besoin de rire dans la vie. A prendre au millième degré.

 

PREMIER CAS : la mère de famille obsédée par sa progéniture.

 

C’était il y a quatre ans, lors de mon deuxième festival. Avec des copines, on faisait la queue pour aller voir un film en compétition le soir, un film plutôt attendu par la critique puisqu’il s’agissait de KABOOM de Gregg Araki si vous ne connaissez pas ce film monstrueux, je vous laisse la bande-annonce, histoire de rester cinéphile, un petit peu. En attendant de rentrer, nous sympathisons avec une femme. Grande, blonde, un poil botoxée pour ne pas dire liftée à mort, elle porte une longue robe rouge, et un maquillage à peine outrancier. Dans son genre, elle est plutôt pas mal. « J’ai reçu des invitations de la mairie. Ça fait 10 ans que j’y travaille. J’ai des petits pass droit maintenant. » nous explique-t-elle.

 

Yé souis trop fan.

A ses côtés, un gamin. Il doit avoir dix ans, les cheveux châtains, coiffés mais pas trop. Il porte un costume bleu, parfaitement adapté à sa taille. Il nous sourit, mais semble totalement dépassé par la situation. Je me demande encore ce qu’il foutait là. A première vue, KABOOM n’avait rien d’un film pour enfants, surtout quand on connait un peu la thématique récurrente d’Araki et sa fascination pour la jeunesse, ivre d’alcool, de substances illicites, et surtout de sexe. Mais elle n’avait pas l’air choquée d’emmener son fils, bien au contraire. Et c’est là qu’elle a commencé son spitch. « Oui, c’est mon fils qui a dessiné son costume tout seul. Il adoooooore la mode, voyez-vous. Je pense que je vais lui payer une école de stylisme, à Paris. Pour la capitale de la mode. Mais je ne suis pas encore sûre, il a d’autres talents somptueux. Par exemple, c’est un virtuose du piano. Il sait déjà tout jouer. Un vrai génie ! Bien sûr, il adore le cinéma, il réalise des courts-métrages. Il a aussi écrit des romans, et est en ce moment sur un projet de BD. N’est-ce pas chéri ? »

Le petit a souri, a hoché la tête, et tandis qu’elle continuait son spitch (« Il est aussi très généreux, il fait des dons un peu partout, comme par exemple… »), il m’a regardé avec un air désabusé, totalement perdu, en mode MAISQU’ESTCEQUEC’ESTQUECEBORDEL. Le pauvre.

 

Exactement tout comme Britney.

 

DEUXIEME CAS : la starlette qui se prend pour une déesse.

 

Alors ça oui, c’est un peu le quotidien de Cannes, on en voit tous les ans, tous les jours, et à toutes les heures et chaque année, c’est la même rengaine. Des filles, souvent jeunes, voire très jeunes, qui paradent sur la Croisette dans l’espoir d’être repérées pour leur charme par un producteur américain/ de rencontrer un mannequin, un footballeur et filer le parfait amour avec lui sur un bateau de luxe/ d’être prises en photo peu importe le magazine. Il y en a des dizaines comme ça. Certaines passent même leur journée entière à faire des allers retours sur la Croisette avec leur talon de 15cm, leur démarche de rêve, et leurs plus beaux atours. Ou plutôt leurs ampoules aux pieds, leur démarche peu assurée après 2h de marche, et leur robe achetée avec plus d’un an de salaire du Quick.

Nan, bon, j’exagère, mais c’est vrai qu’on en trouve beaucoup. Et ce qui est drôle, c’est que c’est toujours le même cinéma - pour le coup, on ne peut pas leur reprocher d’être de grandes actrices en devenir – par bande ou en solitaire, elles marchent lentement, gloussent, s’arrêtent toutes les 5 minutes pour prendre des photos (« Attends, une poubelle cannoise ! Allez vas-y, je fais ma belle dessus ! ») lancent des œillades tout à fait discrète aux beaux gosses de passage… Bref, elles vendent du rêve.

Les reines de ce groupe ? Les candidates de télé-réalité, à la Secret Story et compagnie, les meufs qui n’ont rien fait de leur vie si ce n’est une chanson de daube et se taper le fils d’une chanteuse à la renommée internationale moi ? Penser à Afida Turner ? N’importe quoi, ou encore, la Queen d’entre les Queen oui, parce que le bilinguisme, c’est matière courante chez les jeunes starlettes, sinon comment tu veux qu’elles hurlent « I love you » à Robert Pattison sérieux ?, Nabilla. Parce que selon ses dires, « je représente la jeunesse d’aujourd’hui ». Allons bon. En voilà une grande nouvelle.

 

C'est pas gentil de se moquer quand même.
 

Existe aussi en version cinquantenaire, avec un peu de rondeurs au niveau des hanches, un masque de fond de teint pour cacher les ridules, et un sourire assuré, parce que vous comprenez, c’est l’expérience.

 

TROISIEME CAS : le journaliste

 

En fait, le journaliste, c’est un peu LE CAS à part entière du festival de Cannes tellement il y aurait de choses à dire sur cette catégorie de personnes, que j’envie en secret, mais dont je ne parlerai pas sous peine de passer pour une grosse jalouse de première. Il faut déjà savoir qu’à Cannes, le badge presse est roi, et surtout maître sur tout le monde. Oui, c’est ça que ça veut dire : que tu as beau avoir fait une heure trente de queue, s’il y a un journaliste qui déboule en retard avec son sésame et son excuse à la « Sorry, I was in interview », et bin il passera toujours. TOU-JOURS. Et toi, t’auras les boules

Avec mon badge du marché, j’ai déjà connu une nette amélioration en termes d’attente dans les files d’attente, je passe plus facilement qu’avec mon badge cinéphile, j’ai même eu accès à de nouvelles salles et tout et tout… Mais alors ces journalistes, quel fléau ! Je me souviens d’une séance que je voulais absolument me faire, « Jimmy P », le film en compétition d’Arnaud Desplechin, qui était rediffusé dans la salle du 60ème. Et dieu sait que je voulais le voir ! Le temps de me changer vite fait bien fait, et hop, j’étais partie en territoire inconnue, la jungle cinéphile ! TU PARLES. La file d’attente de journalistes était tellement longue, qu’on m’a déconseillé de faire la queue. Direct. Bim. Et en prime, le petit sourire complice d’un journaliste beau gosse qui passe devant, toi, mendiant du badge précieux.

Mais un jour, moi aussi, je ferai partie de cette catégorie. Foi de Mathilde Colleter.

 

Et voilà pour aujourd’hui ! Je me suis tellement amusée sur cet article, et j’ai encore pas mal de cas à présenter que du coup, je me dis que je me ferai bien une série d’articles sur le sujet, les cas de Canne ouh, le nom de rubrique à la con. Et comme dirait l’autre… C’est tout. Pour le moment. 

La stagiaire infernale

 

 

30 mai 2013

Hommage à mon héroïne

Allez, aujourd’hui, j’ai un peu de temps libre, et avant de passer mon après-midi plongée dans mon mémoire sur ma problématique de folie («En quoi l’association du grain à démoudre est-elle un acteur original et unique dans l’éducation à l’image en Haute-Normandie?»), si ça c’est pas du rêve, je me demande où le trouver, j’ai envie de me faire plaisir. En rendant hommage à un de mes personnages fétiches de cinéma.

Parce que c’est ça qu’est bon au cinéma. On trouvera toujours un personnage pour nous faire rire, pleurer, nous émouvoir, un personnage qui nous donnera la force d’avancer, de faire ses preuves et de tout envoyer bouler, autant qu’un autre pourrait nous déprimer et nous pousser à l’overdose de Ben & Jerry’s en robe de chambre au fond de son lit. Et puis, parfois, il y a ces personnages auxquels on s’attache dès la première seconde, à peine le temps de le connaître que déjà, on sait qu’il va se passer un truc. Qu’on va adorer toutes les facettes de sa personnalité, qu’on va rire, pleurer avec lui, et qu’on aura pas envie que le film se finisse parce qu’on aura l’impression de perdre un ami... Je passe pas pour une tarée, ça va là ?

Mon personnage à moi, c’est elle.

La bien nommée Bridget Jones.

Alors oui, je sais.
Dans le genre comédie américaine à deux francs six sous, on fait pas mieux.
Mais bon, c’est pas parce que je fais parti d’une association de cinéma, que je vois des films d’auteur régulièrement, que je m’intéresse au cinéma bulgare sous titré flamand que j’ai pas le droit d’aimer le cinéma populaire. BIEN AU CONTRAIRE.

Bridget, c’est un peu moi.


JE SAIS CE QUE VOUS ALLEZ DIRE.
Que des tonnes de jeunes de mon âge se sont déjà dits «Putain,mais c’est moi ça!». Sauf que là, il y a pas mal de similitudes entre son parcours et le mien. Je vais pas vous raconter ma vie perso, parce qu’on est pas là pour ça, mais question gaffes, aventures à la con, et risques débiles pour un homme, je suis pas mal aussi dans mon genre.

Et puis Bridget, c’est une fille comme toutes les autres.
Elle pourrait être ta mère, ta femme, ta voisine, ton instit, ta maîtresse, ta soeur, ta cousine éloignée, ta meilleure amie... Elle pourrait jouer toutes les femmes à la fois. De plus, elle ne ressemble en rien à l’archétype de la beauté plastique de notre très cher XXIème siècle. Rien à voir avec tous les canons habituels de toutes les comédies du même genre. Elle a du cul, des seins, des hanches, elle complexe à mort, certains vêtements la mettent pas du tout en valeur, elle sort de son lit avec sa couette collée aux fesses pour pas que son amant voit ses bourrelets, et pourtant, je la trouve rayonnante.

 

“Resolution number one: obviously, will lose twenty pounds. Number two: will find nice sensible boyfriend and not continue to form romantic attachments to alcoholics, workaholics, peeping-toms, megalomaniacs, emotional fuckwits or perverts.”- Bridget Jones; played by Renée Zellweger
100 Favorite Movie Characters

Mais genre vraiment.

Quand elle trouve une robe qui lui va bien, quand elle est rasée de près, qu’elle sent bon la violette, qu’un homme la regarde, lui sourit, est prêt à se battre pour elle... Je sais pas, c’est un truc qui me convient bien, et qui me touche particulièrement. Je pense que j’ai pas besoin que tous les hommes de la planète se battent pour m’avoir, mais un c’est déjà pas mal.

Surtout s’il ressemble à Colin Firth.

Oh putain. Qu'il est chou.

Remarque, c’est pas mal aussi Hugh Grant.

Enfin bon, je suis une fan de Bridget. J’ai vu les deux films quatre fois, et je ne m’en lasse jamais. A chaque fois, je me marre des dialogues, de l’ambiance, de ses frasques et autres mésaventures, et ça me fait du bien de me dire «T’as vu, t’es pas toute seule».

Et puis, il y a la musique aussi.
La bande sonore de Bridget Jones.
Je crois que je pourrai passer des heures à écouter Your Love Is King en sirotant mon thé, et à rêver du grand Amour, des papillons de lumière dans le bide, des maux de tête incessants, de la chaleur qui me prend tout le corps... Ou pas hein. Faut pas déconner non plus.

Bon. C'est pas la version du film. Mais c'est pas grave, ça roule quand même.

Ou à m’égosiller sur All By Myself sous la couette avec mon meilleur ami en prenant nos paquets de mouchoir pour des micros.

Un Singstar, chez moi, 19h, ce soir, ça vous tente ?

Et puis, l’écriture, c’est aussi l’histoire de ma vie.
Des carnets, j’en ai eu des tonnes, et j’en ai toujours un, que je griffone régulièrement quand j’ai besoin de me vider la cervelle. Moi aussi, je veux faire du journalisme, et moi aussi, j’envisage de devenir quelqu’un de bien, et de vivre de mes écrits. Par contre, j'envisage pas de montrer mes fesses à la caméra. NONNONNON.

Alors peut-être qu’un journal, il y a un film qui sortira et qui s’appelera : «Le journal de Mathilde Colleter». Bon, ça a peut-être un peu moins de gueule que Bridget Jones, parce que tout ce qui est anglo-saxon aura toujours plus de classe que le plus beau nom français, quoi qu’il advienne. On a qu’à garder mes initiales. M.C. C’est pas mal je trouve. Mais avant d’en arriver à là, il faudrait que je sache si je suis capable de tenir mon journal dans la régularité. A commencer par ce blog. Et ça, il n’y a que le temps pour me l’apprendre.

Merci à toi Bridget !

M.C
(parce que là, c’est pas très beaucoup pro)

 

30 mai 2013

The Lunchbox, ou le film qui donne faim.

Entre nos déambulations quotidiennes, nos allers retour incessants entre la Croisette et l’appartement, et la course folle aux tickets d’invitation, il y a quand même des moments où William et moi, on était bien content de se poser les fesses dans une salle pour regarder un film. Surtout quand il était bon. Et en l’occurence, celui dont je vais vous parler ce matin, The Lunchbox, est aussi délicieux dans son visuel et son histoire, que par les mets qu’il nous proposait à l’écran.

Parce que oui, The Lunchbox, c’est une histoire de bouffe.
Plus précisement, une histoire d’amour avec la bouffe.
Je dirai même plus... une histoire d’amour sur fond de bouffe.

Voilà, je pense que je peux retourner me coucher, ma chronique est finie, j’ai tout résumé.

Non plus sérieusement, c’est un film qui fait du bien, pour la simplicité de son histoire, les personnages attachants, les décors colorés... Et cette rimbambelle de plats qui défilent sous nos yeux et nous donnent l’eau à la bouche. Je me souviens, lors de la séance officielle en présence de l’équipe du film, l’homme qui présentait nous a clairement dit «J’espère que vous avez mangé avant de venir. Vous allez souffrir sinon». Et il a eu raison. Les crampes à l’estomac, et les gargouillements se sont fait entendre lors de cette séance.

 

Auto-flagellation du matin, coucou.

Je vous laisse donc le synopsis :

Une erreur dans le service pourtant très efficace de livraison de lunchboxes met en relation une jeune femme au foyer et un homme plus âgé, au crépuscule de sa vie. Ils s’inventent un monde à deux grâce aux notes qu’ils s’échangent par le biais du coffret repas. Progressivement, ce rêve menace de prendre le dessus sur leur réalité...

De prime abord, cette histoire est touchante. D’une part parce que la jeune femme, interpretée par Nimrat Kaur cette femme est juste magnifique, mais genre vraiment, est très nature à l’écran, on la voit tour à tour triste, déçue, emballée, on la voit reprendre espoir, s’accrocher à la vie, à son panier repas. J’ai beaucoup aimé son personnage, à la fois fragile et d’une force sans pareille pour continuer à vivre dans le non-dit, à la fois vive et abattue. Un personnage tout en paradoxes.

 

Je le trouve tellement belle. Rien à voir avec les beautés classiques cannoises...

Et puis, la relation étrange qu’elle entretient avec cet homme plus âgé, lui aussi désabusé, qui vit son quotidien sans chercher à le changer, et qui voit l’arrivée de sa nouvelle lunchbox comme un renouveau total. Il y a un côté «virtuel» déconcertant. Les deux personnages ne se sont jamais vu, ne connaissent rien de l’un ni de l’autre, et pourtant, ils sont connectés, comme relliés par un lien invisible qui les retient. A l’heure du virtuel et des rencontres numériques, l’échange papier des deux personnages est revigorant, frais, presque naïf, mais vraiment touchant, encore une fois.

On rigole aussi. Plusieurs fois. A cause d’un collègue un peu niais, toujours le sourire aux lèvres, qui réclame sa formation. A cause d’une voisine qu’on ne voit jamais et qui passe son temps à donner des conseils culinaires et à parler des couches de son mari dans le coma j’avoue que dit comme ça, c’est pas drôle, mais dans le film, ça l’est. A cause de certaines expressions de l’acteur principal, en mode blasé de la vie.

 

Allez, un petit sourire pour la caméra.


Et puis... La nourriture indienne.


Bon sang, si j’avais vu ce film chez moi, j’aurai demandé à ma maman de nous faire de l’indien, parce que je vous jure que ça donnait vraiment envie ! Déjà visuellement, les couleurs, les formes, les matières, tout rend bien à l’écran. On aurait dit des peintures abstraites. Si j’avais été millionnaire, je serai sortie de la séance avec un mégaphone, et j’aurai invité tout le monde à venir manger indien. Mais comme c’est pas le cas... Je me suis contentée d’une assiette de pâtes et des knakis. La vie est belle.

Pour conclure, je conseille ce film à tout le monde, aussi bien les amateurs de grande cuisine gastronomique que les dingues de junk food, les fans de comédie comme ceux qui préfèrent la réflexion et la philosophie. Vous en sortirez ravi(e).

La stagiaire infernale

29 mai 2013

Coucou les petits chats ! Alors aujourd’hui, je

Coucou les petits chats !

Alors aujourd’hui, je vais vous parler des différentes compétitions du festival de Cannes. Parce que oui, vous qui suivez le festival à la télé, vous qui fantasmez sur le tapis rouge, les talons de 20 cm, et les robes de luxe, ne vous y méprenez pas. Il existe derrière ce visage pailleté du festival d’autres compétitions dont on parle peu, et qui pourtant, valent le détour.

Moi, ma préférée, c’est sans conteste la Quinzaine des Réalisateurs.

A commencer par son générique.
La première fois que je l’ai vu, j’avais 14 ans, je venais de m’inscrire en section audiovisuelle de mon lycée, et je me prenais en pleine face mon arrivée au festival. Vous comprenez? 14 ans, moi, la rouquine boulette, acnéïque et pas forcément très sexy, qui se prend sa première claque de cinéma dans un festival que le monde entier admire et regarde à la fin mai ? Le choc. A peine le cul posé sur mon siège, toujours moëlleux, de la Quinzaine, le noir s’installe, et le générique se lance. J’en ai encore des frissons. Ces images, qu’on ne reconnait pas ou alors très peu, qui défilent lentement au rythme des notes du piano.. Je sais pas vous, mais moi, ça me touche à un point ! Et alors la fin, avec le nom de ses réalisateurs qui s’évaporent dans une nuit de paillettes, ça me retourne l’estomac ! Ouais, bon, ok, j’abuse un peu, mais c’est chaque année le même refrain. Dès que je passe par Cannes, je veux voir un film de la Quinzaine pour son générique. C’est pas négociable. Et dès que je suis devant, j’ai l’air d’une gamine devant une montagne de peluches avec des coeurs sur les joues. Comprenez aussi.

 

Je suis amoureuse. Tant de beautés dans une seule vidéo.

Bon, et y’a pas que le générique en fait.
La salle aussi, tout en rondeurs, la couleur des sièges, la scène, l’écran, le couloir à franchir pour y arriver. Une vraie fan je vous dis. Et puis, c’est là que je me suis prise mes plus belles découvertes de cinéma. Là que j’ai découvert Benda Benlili, le groupe de musiciens handicapés, là que j’ai vu mon premier film d’horreur, là que je me suis dit et redit «Putain, ce que j’aime le cinéma». Ah, et c’est par là que Xavier Dolan a commencé. Je pense que c’est une bonne raison.

Une autre compétition alternative : celle d’un certain Regard.
Elle est juste à côté du Palais Lumière, et on a parfois un peu tendance à les confondre.
La salle est énorme, et fait penser à celle du Palais. Je me sens toute petite à chaque fois que je franchis les entrées des différents balcons. A chaque fois, c’est la même chose, j’en ai presque le souffle coupé. Je prends toujours mon temps quand je rentre dans une salle, je peux pas m’empêcher de tout regarder, tout observer, parce que j’adore l’architecture, la composition, les murs, les plafonds, la lumière, les rideaux... Alors que sorti de son contexte, ces éléments réunis m’ennuient à mourir. Enfin bon, cherchez pas, c’est Cannes.

 

L'équipe du film WAKOLDA.

 

J’y suis pas mal allée cette année. Je l’aime bien, cette salle. C’est là bas que j’ai vu mon tout premier film à mon tout premier Cannes. Les chats persans que ça s’appelait. Je m’en souviens comme si c'était hier. J’aurai pu pleurer de joie à ce moment là, même si les grosses enceintes me cachaient la moitié de l’écran, que mon camarade de devant était genre un géant, et que la climatisation n’est véritablement pas le fort des salles de Cannes.

 

Ceci n'est pas le tapis rouge. Enfin si, c'est un tapis rouge, mais pas LE tapis. IfyouknowwhatIlmean.

Autre compétition, autre ambiance : la Semaine de la Critique.
Cette compétition, je la perçois comme... Une sorte d’ovni dans le Cannes paillette. C’est pas à la Semaine de la Critique qu’on verra des paillettes, et du tapis rouge. Quoi que si, les tapis rouge, il y en a dans toutes les salles... Mais au Gaumont aussi vous me direz. Enfin bref, passons, la question n’est pas là. La Semaine de la Critique, d’avis strictement personnel, c’est vraiment une compétition avec des oeuvres... décalées. En marge. Où on trouve quelque chose qui n’est nulle part ailleurs. Je sais pas si vous me saisissez, mais moi, j’imagine les gens qui bossent à la Critique comme des gens qui pronent le cinéma d’auteur, ont leur petit cinéma d’Art et Essais, mangent des brocolis tous les midis et fument des Vogue. Bon, j’exagère, mais je sais pas comment vous expliquer, l’ambiance est différente...

Ma vraie claque à Cannes, c’est à la Critique que je l’ai eu. J’avais 15 ans, c’était mon deuxième Cannes, et avec une camarade, on avait décidé de privilégier des films inédits que les productions de la compet, qui sortiraient au cinéma. Et on est allé voir Ordinary People. Un film serbe. Waouh. J’en suis sortie avec les larmes aux yeux, et la nausée. J’entendais encore le son des mitraillettes qui grondaient dans mes oreilles... Ces sons... Qui rebondissaient sur les murs... J’avais l’impression d’être au milieu de ces jeunes soldats, et de devoir moi aussi tirer. Depuis ce jour, je suis une traumatisée des armes à feux dans les films, les scènes où les personnages tiennent leur arme, ne tirent pas, prennent le temps, font monter la pression... Arg, j’en ai des frissons..

 

 

Voilà, les principales compétitions du festival, derrière l’imposante compétiton officielle. Je crois que ça m’emmerde. Qu’on parle toujours de cette compet, alors qu’il y a d’autres acteurs aussi talentueux qui se cachent derrière, et ne demandent qu’à se présenter. Je veux dire, être à Cannes en tant que réalisateur, c’est énorme, même dans une compétition alternative autre que l’officielle, une vraie reconnaissance du milieu. Mais alors, pourquoi on ne s’intéresse qu’à la montée des Marches de Marion Cotillard, la robe décolletée de Emmanuelle Seignier, ou l’absence de Lars Von Trier ? Moi, c’est ce qui me plaît à Cannes. Découvrir des réalisateurs, des cultures cinématographiques, des idées inédites. Et si j’en ressors avec les larmes aux yeux, le coeur tremblant, et le rouge aux joues, c’est encore mieux.

La stagiaire infernale

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