Jeudi 25 avril

Ahhh Paris..

La capitale de la grâce, de l’élégance et du bon goût, du raffiné, des amoureux sur les bancs publics, du champagne millésimé, de la haute couture, de la culture à la française... et du cinéma ! Raison de plus pour y emmener la joyeuse bande de cinéphiles que nous sommes.

Nous, l'année dernière, déjà parisiens dans l'âme, à l'expo Burton.

Mais pour ça, il faut faire des sacrifices. Comme se lever à 6h alors qu’on a dormi à peine 3h parce qu’on a passé la soirée avec deux pipelettes, et qu’étant moi même une pipelette de base, ça n’a pas arrangé les choses. La météo a prévu 25° aujourd’hui. Je ne porte pas de collants, les rayons du soleil me caressent les jambes, et du coup, je fais des blagues débiles, ce qui, vous en conviendrez, n’a strictement aucun rapport. A 8 heures, nous attendons le groupe des jeunes, des 12/15 ans de Gonfreville l’Orcher, avec qui le grain à démoudre travaille souvent afin de développer chez eux un esprit critique et d’aiguiser leur curisoté. Autrement dit, il y a du boulot.

Arrivée sur la place de l’Opéra à 11h30.

Temps magnifique, les parisiennes nous font leur défilé du jour. Juliette nous accueille avec un grand sourire et son iPad. Avec son master en cinéma et sa passion pour Paris, elle a eu l’idée d’un concept intelligent et ludique pour présenter la ville sous un autre regard : celui de la cinéphile. A travers trois parcours différents, elle nous entraîne dans un Paris encore inconnu, dévoilant ses mystères, ses histoires et ses anecdotes en toute genre. Nous avions choisi le parcours WALK OF FAME, en référence à la fameuse promenade aux étoiles à Hollywood, à la star system, au cinéma américain qui raffole de Paris, aux 60‘s et 70‘s... Bref, le grand cinéma haut en couleur. Je vous laisse son site, on sait jamais, si vous passez par la capitale et que vous êtes interessés...

Charade de Stanley Donen avec Cary Grant et la sublimissime Audrey Hepburn.

Entre un sandwich sur les colonnes de Buren et la petite promenade digestive, nous débarquons à 14h au forum des Images pour participer au festival Série Mania. Comme son nom l’indique, j’imagine que vous avez compris qu’il s’agit d’un festival de séries... inédites, de nouvelles saisons, ou des avants premières. Quoi qu’il en soit, on se sent privilégié : découvrir de nouvelles séries qui cartonneront peut-être à leur sortie française alors qu’on a déjà vu les premiers épisodes... bin y’a de quoi se la péter.

Nous avons donc eu l’opportunité de voir les deux premiers épisodes de deux séries différentes. La première s’appelait DEADLINE 14/10, une série flamande, qui raconte l’histoire d’une journaliste qui enquête sur la disparition d’une adolecente, Léna. A première vue, rien de très original, on sait depuis la nuit des temps que les journalistes blondes et sexy avaient un penchant pour l’enquête et le grand frisson, mais là, le contexte politique rentre en jeu. En effet, la disparition est déclarée à trois semaines des élections municipales. Entre coups des médias, conflits politiques, et remise en question parentale, on a pas le temps de s’ennuyer.

Bon là, ils ont l'air tout gaga, mais je vous jure qu'ils font moins les malins dans la série !

La deuxième, un vrai coup de coeur, est une série québécoise intitulée UNITE 9. L’action se passe dans un pénitencier de femmes, où on y découvre pour la première fois Marie, la cinquantaine propre et rangée. Elle vient de se faire condamner pour 7 ans de prison pour avoir tué son père, mais nous n’en savons pas plus. Dans cette prison, les détenues sont installées dans de grands blocs aménagés, où 6 filles maximum peuvent trouver leur place. Nous suivons le quotidien des filles du bloc numéro 9, des gardiennes de la prison, du directeur de prison (un sacré connard celui là d’ailleurs), mais aussi des enfants de Marie, prêts à tout pour découvrir la vérité...

Voici donc les filles de l'unité 9...

Avouez quand même que ça vous donne envie ! Pas trop les boules ? Haha. Allez, sans rancunes. Sachez que la frustration quand on vient de découvrir une fantastique série, et qu’on ne peut pas la continuer parce qu’elle n’est pas encore sortie en France, c’est pas mal non plus dans son genre. HOHO. 

En tout cas, très belle journée, malgré la fatigue, la transpiration commune (ouh la belle image), les cris de certains gosses que l’on aurait bien aimé claquer pour les remettre à leur place, la faim, et les cloques aux pieds... On repart quand vous voulez !

La stagiaire infernale

VIDEO A VENIR!