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Les tribulations d'une cinéphile en herbe
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  • Vous avez toujours aimé le cinéma ? Vous cherchez des gens avec qui en discuter ? Vous avez toujours rêvé de découvrir les métiers de cet univers et de rencontrer des personnes influentes dans le milieu ? Le Grain à démoudre l'a fait.
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13 mai 2013

FESTIVAL DES TRES COURTS

WEEK END DES TRES COURTS (4, 5, 6 mai)

 

Ok, c’est vrai que je suis un toutpetitpeu en retard, mais j’ai des excuses. En fait.

La semaine d’après, j’ai eu deux jours de travail, et j’avais d’autres trucs à faire, et après c’était férié, et après j’ai eu le pont, et après j’ai eu le week-end, et après, et bin c’est aujourd’hui ... Bon, techniquement, j’ai pas vraiment d’excuses, mais j’imagine que vous allez me pardonner. Merci merci.

Alors pour résumer, le festival des Très Courts, c’est une compétiton internationale qui met en valeur tous les courts métrages de moins de trois minutes. Alors ouais, dit comme ça, c’est pas très vendeur, parce qu’on s’imagine qu’un court métrage de trois minutes, c’est trop court, pas suffisant, qu’il ne peut rien se passer... Au contraire. Pendant plus de deux heures de programme, les courts s’enchaînent, on passe du rire à l’émotion, parfois par la peur et la frustration, un gros coup de poing dans la figure pour un visuel saisissant, un message poignant, une idée brute et violente qui vient nous rappeler que le cinéma, c’est aussi cet univers plus grand qui nous dépasse... Sincèrement, c’est un concept que je trouve vraiment génial, on a pas le temps de se lasser avec un très court, et quand un film t’ennuie, tu sais qu’au bout de trois minutes, il sera fini, et que tu n’auras pas le temps de t’endormir comme une fiotte sur ton canapé.

 

Ok elle est sur son lit, et alors ?

 

Ce qui est surtout formidable dans cette compétition, c’est que c’est international. Les films retenus sont diffusés en même temps à travers le monde. C’est à dire que quand la programmation commence à St Etienne du Rouvray, charmant petit bled paumé de Haute-Normandie on ne change pas une équipe qui gagne, elle a en même temps lieu à Paris, à Montpellier, à Bussy-St-Georges oui oui, ça existe, comme à Rio, Prague, Barcelone, ou encore Odorheiu Secuiesc c’est en Roumanie pour les interessés. Ca fait un peu «grande famille». Des gens qui n’ont pas la même langue, la même culture, et qui n’ont probablement pas mangé de casse-croûte au paté comme moi, et avec qui je partage cette même aventure audiovisuelle... C’est beau je trouve. Bon, la seule chose que je regrette, c’est qu’on a pas de retours. Qu’on ne sait pas ce qui se passe ailleurs, alors qu’il y a vraiment matière à ça. Mais bon. On fait avec.

A côté de ça, chaque ville instaure sa programmation perso, comme des séances pour les enfants, des très courts écolos, ou, que sais-je, des courts sur l’amour, la vie, des rétrospectives... Mais ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est ce qui s’est passé à St Etienne, of course. Entre autre parce que c’est le grain à démoudre qui fait la programmation petit coup de puuuuuub, mais aussi parce que j’ai passé mon week-end là bas. RETOUR SUR LE WEEK END, avec ma très bonne copine Eloïse. Bah oui, là non plus on ne change pas une équipe qui gagne.

Bon, et juste pour le plaisir, je vous laisse avec un court-métrage de la compet de cette année qui a d'abord eu un joli succès sur le net, et qui moi, me fait hurler de rire. A votre bon plaisir !

 

 

La stagiaire infernale

 

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