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Les tribulations d'une cinéphile en herbe
Les tribulations d'une cinéphile en herbe
  • Vous avez toujours aimé le cinéma ? Vous cherchez des gens avec qui en discuter ? Vous avez toujours rêvé de découvrir les métiers de cet univers et de rencontrer des personnes influentes dans le milieu ? Le Grain à démoudre l'a fait.
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23 avril 2013

Lundi 22 avril 2013

Aujourd’hui, début de l’université de printemps. Un temps fort où les jeunes se retrouvent pendant une semaine afin de visionner les premiers films reçus pour l’établissement de la compétiton à venir, mais aussi pour découvrir, lors d’ateliers ludiques et interractifs, d’autre manière de faire, comprendre, et aimer le cinéma.

Et la stagiaire, elle a la belle vie. Parce que oui, avant d’être stagiaire, je suis jeune organisatrice. Et comme la première matinée est destinée au film selectionné au festival Ciné-Junior, le merveilleux Arcadia, et que, comme de par hasard, j’ai fait parti du jury de cette année, je me retrouve assise avec mes camarades dès 10h du matin à regarder ce chef d’oeuvre d’Olivia Silver pour la deuxième fois. Et dire que certains de mes camarades d’Info-Com sont en plein plan de com, à établier un budget, ou même à faire une bannière Flash... J’ai un stage de rêve. Mais faut pas croire que je ne glande rien hein ! La preuve : vous écrire aujourd’hui, et tous les autres jours d’ailleurs, c’est une de mes missions... Ne me détestez pas. Faire du journalisme, c’est ce qui me plaît, donc... je suis cohérente. BREF.

 

arcadia

Et voici la belle affiche ! Visible au grain à démoudre très prochainement !

 

L’après-midi, nous avons eu la chance de participer à un atelier étonnant sur un axe de travail du cinéma que nous ne connaissions pas (ou très peu) : l’audiodescription. Certains le résumeraient par «Mais oui tu sais, c’est pour les aveugles, la voix qui décrit le film et tout !». Une voix qui décrit les actions d’un film et se cale entre des passages de la bande sonore initiale. Voilà le principe, simple en apparence, de l’audiodescription. Et derrière cette réalité se cache un véritable outil de communication propre à l'éducation à l'image.

Marie Gaumy nous a tout d’abord expliqué les valeurs même de son métier, ses qualités, ses objectifs. Le travail de l’écriture y est primmordial. En effet, c’est elle qui permettra de savoir dès la première écoute si la description est efficace. «Avant toute chose, il faut définir la couleur du film. Son ambiance, ses décors, ses personnages, le sentiment qui s’en dégage... Et c’est à partir de là que l’on peut dégager un style d’écriture particulier, propre à l’univers du réalisateur, un vocabulaire spécifique, une tonalité particulière» nous explique-t-elle.

Nous avons ensuite fait quelques expériences : il s’est averé qu’une bande sonore sans audiodescription se révèle beaucoup plus longue et plus "plate", certains sons ne pouvant être clairement identifiés avec un simple avertissement sonore. Avec l’audiodescription, et la voix du descripeur, chacun est libre d’interpréter à sa manière ce qu’il entend. Paradoxalement, la seule présence du son nous donne à «voir» plus de choses, nous sommes plus attentifs aux détails anodins, comme le fait que le personnage marche sur du parquet, et non sur de la moquette par exemple.

Et hop !

Pour conclure sur cet atelier, j’ai été fascinée de voir qu’en dehors du scénario, il existait d’autres formes d’écritures cinématographiques adaptées à des publics souffrant d’un handicap. Il y avait dans les propos de Marie une vraie sincérité quant à ses responsabilités envers ce public, et une volonté de développer davantage ce métier. Lier l’écriture et le cinéma au social, et à l’aide aux personnes handicapées et aux publics différents... Une thématique de mémoire ? Affaire à suivre !

 

La stagiaire infernale

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